LaNuit, Placid, La Nuit (Placid), ALAIN BEAULET, LES PETITS CARNETS, Art-illustration, 9782362060342 > Nouveautés > Albums > Comics > Manga > Jeunesse > Tirages > Affiches > Papeterie BD > Jeux > Magazines BD > Prévisions > Albums > Comics > Manga > Tirages > Magazines BD > Opérations & bons plans > Bons Plans Librairie > Bons Plans CanalBD > Bons
Mon rêve arpente le chemin des pointsEscorté par la symphonie du silenceIl gravit les marches un à unAvec pour repère la lune en décroissanceSur la route qui mène aux pays des angesQuelques étoiles blêmes atterréesExécutent leurs derniers pas de danse Nout » affirme ainsi sa prédominanceC’est l’aubeDe ses fils d’or le soleil peint l’étherL’ombre du crépuscule s’évaporeLaissant place à l’auroreLa lumière tend ses ailes au dessus de la terreLa mer verse son nacre au dessus de l’eauLa rosée glisse sur la nappe des fleurs de roseauxLe chant du coq égorge le silence de la nuitLe cœur de la vie bat de nouveauLes maisons blanchissent, les lumières s’éteignentLes trains sifflent, les tourteaux s’éveillentLes murmures s’estompent,Le vacarme met en marche ses appareilsC’est midi Le soleil prend place sur l’autel du cielIl desserve son feu comme un maître d’hôtelVerse son cidre au fond des potsSon hâle se dessine sur la surface des peaux Certains fuient ses ondes de chaleurCherchent sous l’ombre, un peu de douceurD’autres s’offrent à lui heure après heurePour éterniser ses baisers brulants sur leur corpsC’est le soirLe soleil commence son déclinComme pour annoncer au monde sa finLe va et vient rythme ainsi la vieLe jour et la nuit s’évitent comme deux ennemis.

Dusoleil la céleste flamme Avec les jours revient et fuit ; Mais mon amour n'a pas de nuit, Et tu luis toujours sur mon âme. C'est toi que j'entends, que

BLOC NOTE LITTÉRAIRE par Chou Blanc La poésie inoxydable » Sans doute influencés par notre rubrique sur La légende de l’homme vert …… Dans la légende de l’homme vert Mémé Marthe disait en conclusion – Je te rappelle que le Bon Dieu est le créateur du ciel et de cette terre où la nature, n’est ni plus ni moins, que son habit du dimanche…. et l’homme vert son tailleur…! – » Alors Mémé, c’est du cousu main depuis des siècles et des siècles..! » ….. nos contributeurs sont venus engraisser La Chouette » de leurs contributions comme – Cette photo originale de cet arbre à figure humaine – Ce tableau de Jep Papy avec ces trois symboliques arbres dans la nuit et le jour…. frappés par une lumière céleste…. Pour être à la hauteur de leur participation, j’ai souhaité leur donner un texte de Jules Supervielle 1884-1960 qui était un poète et écrivain français né en Uruguay. Musique d’ambiance vous ne pouvez pas les écouter en même temps c’est dommage AU CŒUR DE L’ARBRE Chant d’oiseaux Arbres dans la nuit et le jour Candélabres de la noirceur, Hauts-commissaires des ténèbres, Malgré votre grandeur funèbre Arbres, mes frères et soeurs, Nous sommes de même famille, L?étrangeté se pousse en nous Jusqu’aux veinules, aux ramilles, Et nous comble de bout en bout. A vous la sève, à moi le sang, A vous la force, à moi l?accent Mais nuit et jour nous ressemblant, Régis par le suc du mystère, Offerts à la mort, au tonnerre, Vivant grand et petitement, L?infini qui nous désaltère Nous fait un même firmament. Nos racines sont souterraines, Notre front dans le ciel se perd Mais, tronc de bois ou cœur de chair, Nous n’avançons que dans nous-mêmes. L’angoisse nourrit notre histoire Et c’est un même bûcheron Qui, nous couchant de notre long, Viendra nous couper la mémoire. Jules Supervielle, poète français 1884-1960 PAPY VIDEO ET SON BONUS DU JOUR – PAPY SONG – – RADIO SYLVESTRE – Chou Blanc

Les Nuits de la peste » d’Orhan Pamuk : le grand roman d’une pandémie « Abandonner un chat » et « Première personne du singulier » : Haruki Murakami joue le « je » Home / LITTERATURE / Polars / News; Select a news topic from the list below, then select a news article to read. La mécanique du ciel : poèmes « inchantables » de CharlElie Couture Détails Écrit par Serge

46 poèmes <23456Phonétique Cliquez pour la liste complète éléis élidé élis élit élu éludé élue élues élus élut élût hâla hâlai hâlais hâlait hâlas hâlât hâle hâlé hâlée hâlées hâles hâlés héla hélai hélais hélait hélas hélât ... À M. Louis de Ronchaud I Regardez-les passer, ces couples éphémères ! Dans les bras l'un de l'autre enlacés un moment, Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières, Font le même serment Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent Avec étonnement entendent prononcer, Et qu'osent répéter des lèvres qui pâlissent Et qui vont se glacer. Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse Qu'un élan d'espérance arrache à votre coeur, Vain défi qu'au néant vous jetez, dans l'ivresse D'un instant de bonheur ? Amants, autour de vous une voix inflexible Crie à tout ce qui naît Aime et meurs ici-bas ! » La mort est implacable et le ciel insensible ; Vous n'échapperez pas. Eh bien ! puisqu'il le faut, sans trouble et sans murmure, Forts de ce même amour dont vous vous enivrez Et perdus dans le sein de l'immense Nature, Aimez donc, et mourez ! II Non, non, tout n'est pas dit, vers la beauté fragile Quand un charme invincible emporte le désir, Sous le feu d'un baiser quand notre pauvre argile A frémi de plaisir. Notre serment sacré part d'une âme immortelle ; C'est elle qui s'émeut quand frissonne le corps ; Nous entendons sa voix et le bruit de son aile Jusque dans nos transports. Nous le répétons donc, ce mot qui fait d'envie Pâlir au firmament les astres radieux, Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie, Leur lien pour les cieux. Dans le ravissement d'une éternelle étreinte Ils passent entraînés, ces couples amoureux, Et ne s'arrêtent pas pour jeter avec crainte Un regard autour d'eux. Ils demeurent sereins quand tout s'écroule et tombe ; Leur espoir est leur joie et leur appui divin ; Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe Leur pied heurte en chemin. Toi-même, quand tes bois abritent leur délire, Quand tu couvres de fleurs et d'ombre leurs sentiers, Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire S'ils mouraient tout entiers ? Sous le voile léger de la beauté mortelle Trouver l'âme qu'on cherche et qui pour nous éclôt, Le temps de l'entrevoir, de s'écrier C'est Elle ! » Et la perdre aussitôt, Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée Change en spectre à nos yeux l'image de l'amour. Quoi ! ces voeux infinis, cette ardeur insensée Pour un être d'un jour ! Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles, Grand Dieu qui dois d'en haut tout entendre et tout voir, Que tant d'adieux navrants et tant de funérailles Ne puissent t'émouvoir, Qu'à cette tombe obscure où tu nous fais descendre Tu dises Garde-les, leurs cris sont superflus. Amèrement en vain l'on pleure sur leur cendre ; Tu ne les rendras plus ! » Mais non ! Dieu qu'on dit bon, tu permets qu'on espère ; Unir pour séparer, ce n'est point ton dessein. Tout ce qui s'est aimé, fût-ce un jour, sur la terre, Va s'aimer dans ton sein. III Éternité de l'homme, illusion ! chimère ! Mensonge de l'amour et de l'orgueil humain ! Il n'a point eu d'hier, ce fantôme éphémère, Il lui faut un demain ! Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés, Vous oubliez soudain la fange maternelle Et vos destins bornés. Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant ? Quittez un tel espoir ; tous les limons sont frères En face du néant. Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles J'aime, et j'espère voir expirer tes flambeaux. » La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles Luiront sur vos tombeaux. Vous croyez que l'amour dont l'âpre feu vous presse A réservé pour vous sa flamme et ses rayons ; La fleur que vous brisez soupire avec ivresse Nous aussi nous aimons ! » Heureux, vous aspirez la grande âme invisible Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs ; La Nature sourit, mais elle est insensible Que lui font vos bonheurs ? Elle n'a qu'un désir, la marâtre immortelle, C'est d'enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor. Mère avide, elle a pris l'éternité pour elle, Et vous laisse la mort. Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître ; Le reste est confondu dans un suprême oubli. Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître Son voeu s'est accompli. Quand un souffle d'amour traverse vos poitrines, Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus, Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines Vous jettent éperdus ; Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s'éteindre Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas, Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre L'Infini dans vos bras ; Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure Déchaînés dans vos flancs comme d'ardents essaims, Ces transports, c'est déjà l'Humanité future Qui s'agite en vos seins. Elle se dissoudra, cette argile légère Qu'ont émue un instant la joie et la douleur ; Les vents vont disperser cette noble poussière Qui fut jadis un coeur. Mais d'autres coeurs naîtront qui renoueront la trame De vos espoirs brisés, de vos amours éteints, Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme, Dans les âges lointains. Tous les êtres, formant une chaîne éternelle, Se passent, en courant, le flambeau de l'amour. Chacun rapidement prend la torche immortelle Et la rend à son tour. Aveuglés par l'éclat de sa lumière errante, Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea, De la tenir toujours à votre main mourante Elle échappe déjà. Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime ; Il aura sillonné votre vie un moment ; En tombant vous pourrez emporter dans l'abîme Votre éblouissement. Et quand il régnerait au fond du ciel paisible Un être sans pitié qui contemplât souffrir, Si son oeil éternel considère, impassible, Le naître et le mourir, Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même, Qu'un mouvement d'amour soit encor votre adieu ! Oui, faites voir combien l'homme est grand lorsqu'il aime, Et pardonnez à Dieu ! L’Amour et la Mort Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise AckermannPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 1843 votesAlors j'avais quinze ans. Au sein des nuits sans voiles, Je m'arrêtais pour voir voyager les étoiles Et contemplais trembler, à l'horizon lointain, Des flots où leur clarté jouait jusqu'au matin. Un immense besoin de divine harmonie M'entraînait malgré moi vers la sphère infinie, Tant il est vrai qu'ici cet autre astre immortel, L'âme, gravite aussi vers un centre éternel. Mais, tandis que la nuit marchait au fond des cieux, Des pensers me venaient, graves, silencieux, D'avenir large et beau, de grande destinée, D'amour à naître encor, de mission donnée, Vague image, pour moi, pareille aux flots lointains De la brume où nageaient mes regards incertains. — Aujourd'hui tout est su ; la destinée austère N'a plus devant mes yeux d'ombre ni de mystère, Et la vie, avant même un lustre révolu, Garde à peine un feuillet qui n'ait pas été lu. Humble et fragile enfant, cachant en moi ma flamme, J'ai tout interrogé dans les choses de l'âme. L'amour, d'abord. Jamais, le coeur endolori, Je n'ai dit ce beau nom sans en avoir souri. Puis j'ai soudé la gloire, autre rêve enchanté, Dans l'être d'un moment instinct d'éternité ! Mais pour moi sur la terre, où l'âme s'est ternie, Tout s'imprégnait d'un goût d'amertume infinie. Alors, vers le Seigneur me retournant d'effroi, Comme un enfant en pleurs, j'osai crier Prends-moi ! Prends-moi, car j'ai besoin, par delà toute chose, D'un grand et saint espoir où mon coeur se repose, D'une idée où mon âme, à qui l'avenir ment, S'enferme et trouve enfin un terme à son tourment. »Élan mystique Poèmes de Louise AckermannCitations de Louise AckermannPlus sur ce poème Voter pour ce poème 208 votes<23456Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poètes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Téléchargezdes illustrations, vecteurs et clipart 18,997 Poesie gratuites ou pour aussi bas que $0.20USD.Les nouveaux utilisateurs bénéficient d'un rabais Publié le 30 septembre 2017 Le soleil va se coucher Le jour n'a plus rien à dire,Le soleil va se nuit, avec un sourire,Suit l'ornière du bœufs rentrent à l' lampe brusquementJoue au soleil sur la pain a l'odeur des chat revient du yeux ont pris deux étoilesQui se mettent à bougerLorsque l'enfant, de l'armoire,Tire un grand bol qui s'allumeDoucement comme la Carême IZ7J.